Résumé structuré :
Purpose – Nous proposons une taxonomie des actifs immatériels pour analyser ce qu’est le goodwill, et nous mettons en avant des dimensions transverses, ainsi que le nécessité de prendre en compte l’alignement.
Design/méthodologie – notre approche est une notation – évaluation – valorisation des entreprises à l’aide de questionnaires adressés aux managers et aux salariés, Nous abordons ici la méthode SOS et principalement une de ses spécificités, la place accordée à l’alignement indispensable pour maximiser les apports de l’outil.
Boundaries/implications : en nous plaçant dans le champ de la complexité, nous sommes amenés à établir des coefficients d’influence entre les actifs, qui doivent être confortés par des études suivantes. Ajouter l’outil
Originalité/ Valeur : cette recherche apporte un regard novateur par rapport aux méthodes d’évaluation des actifs immatériels, en ajoutant à l’objectif classique de valorisation des entreprises, une approche d’outil de gestion qui permet l’analyse de la création de valeur, proposer une information plus complète aux investisseurs et aux parties prenantes, ainsi que de vérifier la soutenabilité.
Résumé :
La question de l’évaluation ou de la valorisation des entreprises est un champ très riche, mais qui a longtemps été dominé par une forme d’allégeance à la finance néo-libérale et qui, depuis que l’économie devient immatérielle, peine à expliquer les montants des fusions-acquisitions.
Les économistes ont compris l’importance des immatériels dans la création de richesse, mais les gestionnaires, plus attachés aux principes comptables, n’ont pris en compte ces dimensions que récemment. Les premières méthodes, pour utiles qu’elles aient été, sont incomplètes et peu claires. Elles doivent de plus être revisitées pour prendre en compte les mutations sociétales depuis une dizaine d’années.
De manière dominante les propositions de valorisation sont faites pour des entreprises cotées pour lesquelles on a facilement accès aux multiples d’EBITDA. Ces derniers ne sont pas facilement transposables aux entreprises non cotées dont l’accès aux données est souvent limité. Et quand bien même un accès à des données existerait comment les utiliser pour estimer un multiple d’EBITDA ?
Pour ce faire, nous proposons une nouvelle méthode, plus ouverte, qui prend en compte la nécessité de vérifier l’alignement entre stratégie, rentabilité et soutenabilité, qui donne toute leur importance aux questions de risque et d’agilité, et qui propose une façon novatrice de reconstituer un multiple d’EBITDA à partir de réponses à des questions non financières.
Mots clé : évaluation, valorisation, agilité, alignement, goodwill, immatériels, sociétés non côtées.